Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toute l'actualité des Théâtres dans votre boîte mail ! 

Close
Marseille
Gymnase
Bernardines
Aix-en-Provence
Grand Théâtre
Jeu de Paume
Musique classique

Evgeny Kissin

De Schumann à Debussy

Grand Théâtre

9 – 45 €
Evgeny Kissin
Evgeny Kissin - © Sasha Gusov

Evgeny Kissin est l’un des rares pianistes pour lequel le terme de génie ne sera jamais galvaudé. Admiré dès l'âge de dix ans, il enchaîne les représentations prestigieuses, avec le maestro Karajan puis aux Proms de Londres, devenant très vite le pianiste adulé des mélomanes, ovationné debout dans les plus grandes salles, loué par les spécialistes pour « ses moyens techniques hallucinants et sa conception musicale exigeante » (Olivier Bellamy, Radio classique).

Pianiste de légende. Il choisit aujourd'hui de se produire exclusivement en récital, cultivant pour Chopin et Schumann une admiration sans faille. Au menu de ce soir : Chopin et Schumann justement, suivis de Scriabine et Debussy. De ce dernier, nous entendons huit Préludes, chefs-d'œuvre d'un compositeur minutieux, coloriste de l'ivoire, dont le tempérament délicat et l'exigence de la recherche sonore s'accordent au mieux avec notre pianiste. De Chopin résonne ce soir la tonalité méditative des Nocturnes, hymnes à la mélancolie romantique. Redoutablement difficile, la Sonate n°3 de Schumann déploie en quatre mouvements sa musique effervescente, éruptive, « haletante et ravagée d'angoisse » (Guy Sacre). Tout au contraire, celle de Scriabine, écrite en deux jours de l'été 1903, oppose en deux mouvements – un Andante et un Prestissimo volando – sa légèreté, sa rêverie, aux accords passionnés qui en achèvent le propos, véhiculant à travers cette œuvre quelques scories du fatalisme russe, dont Nietzsche se plaisait à affubler le fier peuple de l'Est.

Calendrier

    • 20:00
      Grand Théâtre

      Evgeny Kissin

      J'ai une touche

On en parle dans la presse
  • C'est sans aucun doute un pianiste hors norme, un musicien profondément intuitif et doté d'une grande sensibilité . The New York Times