Tchaïkovski, Rachmaninov

Piano & orchestre. Un des plus grands virtuoses de notre temps, le pianiste poursuit une carrière internationale éblouissant la critique pour sa technique sans faille, sa puissance au clavier, et sa capacité exceptionnelle à conduire du bout de ses mains immenses chaque nuance au plus près de la vérité. Passionné avant tout par le répertoire russe, il se produit ce soir avec l'Orchestre de Lettonie dirigé par le jeune chef Andris Poga dans le Concerto pour piano n°4 en sol mineur de Rachmaninov. Ébauchée en Russie avant la Révolution d'octobre 1917, l'œuvre a été achevée en 1926 lors de l'exil américain du compositeur. La verdeur de ses timbres et de ses mélopées enveloppantes nous transporte dans un large romantisme russe. Il faut toute la virtuosité de Boris Berezovsky pour que jaillissent, du dialogue avec l'orchestre, les couleurs et les accents lyriques ou populaires du Grand Est.

La Symphonie n°6 de Tchaïkovski est le maillon ultime d'un impressionnant corpus symphonique. La postérité retient son extrême intensité émotionnelle - relatif au surnom de « Pathétique » qui lui est attribué- et se plaît à déceler dans l'enchaînement de ses quatre mouvements un programme autobiographique sous- jacent, d'un compositeur alors au seuil de son existence.